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“Arthur Tour” : sensibiliser aux achats durables par le jeu et co-développer des solutions

Achat durable Bonnes pratiques Charte Régionale de la Commande Publique Clauses d'insertion Clauses environnementales Meurthe-et-Moselle

Trois dates au mois de juin et des participants impliqués : l’”Arthur Tour” met la lumière sur l’achat durable de manière ludique et pratique. Voici le retour de Leila Clédat, responsable du service des marchés publics de la Communauté d’Agglomération d’Epinal et de la Ville d’Epinal et de Dorothée Drieux, facilitatrice des clauses sociales, sur leur participation à la journée qui s’est tenue à Laxou le 7 juin dernier.

“Arthur et la quête des achats durables” : un jeu de plus en plus populaire

La Région Grand Est, l’Ademe, la DREAL, la CCI Grand Est, la CMA Grand Est, le Réseau CollECtif Grand Est Lorraine et Grand E-Nov+ se sont associés pour faire de cette sensibilisation un temps privilégié autour des achats durables en déployant, sur la journée organisée à Laxou le 7 juin, un atelier d’entraide entre acheteurs publics après une session de jeu le matin.

“Arthur et la quête des achats durables” a regroupé une vingtaine d’acheteurs publics autour de 4 tables de jeu. L’objectif de la matinée était de permettre aux participants de découvrir le jeu pour animer des sessions en interne dans leurs structures respectives : “Arthur” est en effet empruntable gratuitement auprès de différents points de retrait.

Leila Clédat, responsable du service des marchés publics de la Communauté d’Agglomération d’Epinal et de la Ville d’Epinal, a profité de cette matinée pour s’approprier le jeu de manière plus approfondie. “Avec la Direction de l’Economie sociale et solidaire, nous avions déjà essayé d’y jouer mais ce n’était pas très concluant : nous étions plus dans une optique de jeu de société alors qu’“Arthur et la quête des achats durables” est un jeu dont l’objectif n’est pas de gagner mais de débattre, d’échanger et de co-construire. Nous avions donc besoin de redécouvrir le jeu en situation concrète pour mieux l’exploiter ensuite”.

Le co-développement : un échange entre pairs pour résoudre une problématique d’achat durable

L’après-midi, 13 participants se sont retrouvés pour une session de co-développement entre acheteurs publics. Organisée par Grand E-Nov+ dans le cadre de l’animation de la Charte régionale de la Commande Publique, cette séquence a proposé aux acheteurs un espace d’échange et d’entraide autour d’une problématique précise présentée par un des participants, qui jouait le rôle du “client”. Autour de lui, les autres membres du groupe étaient les “consultants”, qui ont proposé des pistes de réflexion afin d’aboutir à une solution pour résoudre la problématique.

Le déroulé des sessions de co-développement débute toujours par un tour de table, qui permet au “client” d’apporter des éléments de contexte (structure concernée par la problématique, poste, et missions du client, etc.). Ensuite, il s’agit de faire le tour des “consultants” : chacun s’exprime au moins une fois pour reposer la question et demander des précisions. Une fois la problématique reformulée, le “client” la valide et chaque “consultant” émet une idée pour la résoudre. Le “client” aboutit à une synthèse finale, et expose ce qu’il va mettre en œuvre ensuite.

Préparé en amont afin de pouvoir cadrer les échanges, ce temps a permis à Dorothée Drieux, facilitatrice de clauses sociales à la Communauté d’Agglomération d’Epinal, de pouvoir exposer un sujet très intéressant : comment faire en sorte de mettre une clause sociale au service d’une clause environnementale (et vice versa) ?

“Les thématiques d’achats durables font partie de notre quotidien, et les clauses qui leur sont dédiées sont de plus en plus prégnantes. Il me semblait utile d’amener les collectivités à “marier” le social et lenvironnemental dans une approche commune.  Le sourcing, pour la clause sociale, n’est pas toujours évident dans certains secteurs qui avoisinent le plein emploi : remplir les obligations des deux en une seule fois est donc très pertinent. De mon côté, j’avais déjà expérimenté cela et trouvé une clause adaptée, il était donc intéressant de mobiliser les acheteurs autour de la thématique. De plus, ce type de rencontre permet de prendre connaissance d’autres pratiques, parfois plus avancées, et offre des perspectives de développement intéressantes”, explique Dorothée Drieux.

« Nous n’avions jamais appréhendé la conciliation des considérations environnementales et sociales comme une problématique» explique Leila Clédat, “et nous avons eu beaucoup de débats et d’échanges très constructifs. Habitués à travailler en silo, cette session de co-développement nous a permis d’envisager les choses de manière différente. Nous savons désormais qu’il est possible d’intégrer une clause type permettant de lier l’exécution de la clause environnementale à l’exécution de la clause sociale d’insertion, et nous pouvons donc la mobiliser dans nos règlements de consultation. En outre, cette journée m’a permis de vivre pleinement le concept de réseau induit par la Charte Régionale de la Commande Publique, dont nous sommes signataires depuis le 3 juillet : ces rencontres lui feront assurément prendre de l’ampleur”.

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